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  • patrickpaugetauteu

La naissance des Chroniques de Germania.

Dernière mise à jour : 24 mai 2021

Un héros nazi au coeur d'un monde nazi ...? Vraiment ?


D’où vient cette idée ?

Je suis un passionné d’Histoire, principalement de la période englobant les deux guerres mondiales. Je dis « deux » tout en étant persuadé qu’en fait, une seule a eu lieu, avec une fausse pause au milieu qui, soit dit en passant, a quand même été l’occasion de millions de morts.

Mais je m’écarte du sujet principal…

Passionné d’Histoire, également convaincu qu'il est important de se souvenir de ce qui s’est produit pour que de tels schémas ne se reproduisent pas. Si les erreurs et les fautes du passé sont oubliées, nous sommes tous voués à les vivre à nouveau, et de vous à moi, ce n’est pas une bonne idée. Le devoir de mémoire est donc primordial, tout comme la prise de recul nécessaire pour bien comprendre une situation ou/et une époque.

Comprendre et analyser, c’est ce qui me plait dans les livres des historiens. Les faits sont là et permettent de mieux entrevoir les périodes troubles et surtout, d’éviter de statuer trop hâtivement sans connaitre les tenants et les aboutissants. Beaucoup trop de gens, à mon goût, font l’erreur de porter des jugements sans vérifier leurs dires ou sans comprendre le contexte. C’est dommage.

Mais si moi j’aime lire les ouvrages détaillés des historiens, si je trouve ça passionnant, je conçois que ce ne soit pas l’avis de tous. Explorer l’Histoire par le biais de spécialistes qui répertorient tous les faits précisément, cela peut ne pas être captivant, voire pire. De plus, de nos jours, les gens lisent pour se détendre et se tournent de moins en moins vers des ouvrages qui les obligent à se confronter à une réalité dérangeante.

C’est de ce constat que m’est venue l’idée de créer une uchronie qui verrait la victoire du Troisième Reich d’Hitler, et ainsi utiliser le côté imaginaire pour glisser les faits de notre passé.


Oui, d’accord, mais pourquoi 160 ans plus tard ?

Bonne question. Parce qu’au-delà du devoir de mémoire qui m’habite, j’ai la certitude que le fameux Reich Millénaire prévu par Hitler ne pouvait tenir la distance sans lui ou sans ceux qui avaient aidé à la victoire allemande. Sans ces personnalités directement issues de l’humiliation de Versailles ou animées par une haine féroce contre l’ennemi intérieur, le Reich se serait lentement épuisé. Les Führers se seraient succédés mais de plus en plus éloignés de la guerre, donc des valeurs hitlériennes qui l’avaient vu naître. En temps de paix, l’humain aurait repris sa place et ce système totalitaire aurait doucement changé, évoluant vers une version décadente destinée à l'effondrement.

Le Reich que je décris est toujours mené par des nazis, avec une élite dite « Pure » qui domine le reste, mais tout n’est plus si "parfait". Même si les gens ont tous des puces électroniques qui sont le centre de leurs vies, ils ont depuis longtemps changé les habitudes pour laisser de la place à des choses qu’Hitler aurait conspuées au plus haut point : la drogue, le sexe, les droits des femmes, etc. La population cherche la liberté et se heurte immanquablement aux limites du Reich. C’est intéressant à développer.


Et Markus, c’est un nazi aussi ?

Bien sûr ! Il est même Commissaire de la Police du Reich, le défenseur du système ! Mais c’est aussi un homme évoluant entre plusieurs niveaux de vérités. Son histoire le rend différent et peu à peu, ses secrets transforment la vision qu’on a de lui.

Les personnes qu’il côtoie et que l’on découvre ont, elles aussi, un parcours unique. Rien n’est blanc ou noir, tout est ambigu. C’est ce qui rend les choses intéressantes.

C’est comme le fait de faire évoluer les personnages de manière naturelle dans un monde qui, au final, a été créé sur des valeurs totalitaires aux antipodes de notre démocratie. Si le lecteur prend un peu de recul, il se rendra compte lui-même du paradoxe.


Mais quoi qu’on en dise, il s’agit bien des aventures d’un nazi dans un monde nazi. Parfois, pour faire passer des messages, il ne faut pas hésiter à se mettre en immersion…


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